
Devenir auteur
Vous souhaitez devenir auteur ? Ou peut-être l’êtes-vous déjà, car votre manuscrit attend gentiment que vous le dévoiliez au grand jour ?
Quelle que soit votre situation, vous êtes désireux d’en savoir plus sur les différentes voies qui vous mènerons à la publication de votre livre. Et vous tombez bien, car il est tout à fait normal de se poser ce genre de questions.
❓ « Qu’est-ce qu’un auteur auto-édité ? »
❓ « Quelle est la différence avec un contrat à compte d’auteur ? »
Vous l’aurez sans doute deviné, un contrat en auto-édition et à compte d’auteur : ce n’est pas la même chose.
En réalité, il existe trois manières aujourd’hui pour vous d’éditer votre livre : l’auto-édition, la maison d’édition traditionnelle et l’édition à compte d’auteur.
Quoiqu’il en soit, plus besoin de vous rendre sur les moteurs de recherche. Nous allons vous délivrer de vos interminables questions, en vous renseignant sur le sujet.
Ainsi, vous pourrez choisir votre voie pour devenir l’auteur que vous souhaitez être 😉
Quelles étapes pour devenir auteur ?
En guise de préliminaires, voyons d’abord quelles étapes vous devez passer pour devenir auteur.
Plein de bonnes idées, parfois plus ou moins structurées, vous vous lancez dans l’écriture d’un livre. Et à cela nous vous répondons, félicitations 🎉 !
Nous le savons, être auteur ça ne s’invente pas. Et il faut beaucoup de travail en amont afin qu’on puisse un jour appeler notre fichier Word : un Livre.
Et au bout du compte, après des jours passés à rédiger, des heures à relire, et des nuits à trouver la chute finale parfaite, vous avez enfin réussi à écrire un livre. On peut donc légitimement dire que vous êtes désormais auteur, prêt à être adoubé par vos lecteurs.
Pourtant à ce stade-là, les seuls lecteurs dont vous disposez sont votre cousine germaine ou votre grand-père qui n’a parfois plus toute sa tête.
Dès lors, pour agrandir votre public, et osons le dire pour en tirer un revenu, il vous faut passer à : la Publication.
Je choisis le mode d’édition qui me correspond
Or, pour en arriver là, il vous faut d’abord un intermédiaire pour imprimer votre livre (traditionnellement appelé un Éditeur) !
En effet, à moins que vous ne disposiez dans votre sous-sol d’une imprimante, d’un camion de livraison ou voire d’une librairie visitée par le monde entier, vous allez avoir besoin d’un petit peu d’aide pour vendre votre livre 😉.
Je choisis comment je vais publier mon livre
Divers moyens de publier votre livre s’offrent alors à vous. Et d’ailleurs, faisons un petit point sur le vocabulaire, car nous avons sauté une étape. En effet, la publication correspond à l’étape finale.
Celle où votre livre devient un produit pouvant être acheté par le plus grand nombre.
En effet, avant que la publication ait lieu il vous faudra un intermédiaire au moins pour imprimer votre livre, voire le diffuser et le distribuer.

Quels modes d’édition s’offrent à moi ?
La rencontre avec le monde de l’édition se fait donc ici, dans la suite de l’article. Vous allez découvrir les 3 modes d’édition qui s’offrent à vous et qui pourront vous conduire à la publication de votre livre.
Après cela, il sera important pour vous de vous poser les bonnes questions et notamment de planifier votre future vie d’auteur.
En effet, votre activité ne sera pas la même si vous êtes édité par une maison d’édition, à compte d’auteur ou en auto-édition.
1 – L’auteur en maison d’édition classique
Prisé par beaucoup d’auteurs, le contrat à d’édition fait en effet rêver. Et la principale raison est simple, vous n’avez pas à engager un seul centime de votre poche.
Pour plus de détails, la publication de son ouvrage en maison d’édition entraîne plusieurs choses :
D’abord, vous cédez des droits sur votre livre. De cette manière, l’éditeur devient un véritable directeur de votre publication. Il prendra notamment en charge les frais liés à la couverture, la correction, l’impression, la distribution, la diffusion, le marketing et bien-sûr la vente de votre ouvrage.
Votre revenu oscillera généralement entre 5% et 15% sur chaque vente, et seront perçus comme des droits d’auteur.
Il assumera aussi tous les risques liés à la vente de votre livre, en engageant tous les coûts sans assurance de rentabilité. C’est pourquoi, la sélection est rude et les retours peuvent nous pousser à renoncer à nos précieux projets.
Mais ne soyez pas découragé, il faut généralement avoir fait ses preuves avant de pouvoir passer par une maison d’édition. Alors, rappelez-vous que ce qui vous motive à devenir auteur c’est d’avoir des lecteurs et de tirer un revenu de votre livre.
2 – L’édition à compte d’auteur
Beaucoup moins connue, l’édition à compte d’auteur suppose aussi un éditeur et auteur. En effet, l’éditeur publie votre livre à condition que vous le financiez du début jusqu’à la fin.
Cela ressemble à l’édition classique, mais c’est à vous d’engager toutes les dépenses liées à la publication de votre ouvrage. Dès lors, cela relève d’avantage de la prestation de service offert par une maison d’édition.
En effet, vous devez généralement payer pour des services d’édition classique (correction, couverture, etc.). Généralement, vous êtes aussi engagé pour commander un certain nombre d’exemplaires de votre livre.
3 – L’auto-édition
L’auto-édition, c’est la voie libérale qui vous permet de garder la main sur toutes les étapes de la publication de votre livre.
Vous conservez vos droits liés à la publication de votre livre, sans les céder. Chez BoD, vous pourrez toucher entre 70% et 80% de marge sur vos ventes d’ebook, et vous choisissez la marge que vous souhaitez pour vos ventes papier.
Dans votre contrat avec BoD, les services suivant sont compris pour vous offrir un maximum de simplicité : mise en ligne de votre ebook, distribution de votre livre sur les plateformes internet et en librairie, obtention d’un ISBN et encore d’autres choses à venir découvrir sur notre site.
Vous pouvez aussi décider de recourir à des services éditoriaux supplémentaires qui vous permettront de parfaire votre produit.
Vous décidez ensuite de commander le nombre de livres que vous souhaitez pour le diffuser un maximum en direct. Votre livre étant référencé sur les catalogues de libraires, il pourra être commandé à tout moment par une librairie physique ou une sur une boutique en ligne et à partir d’un seul exemplaire !
L’auto-édition c’est une voie qui vous permet de garder le contrôle sur la manière dont vous souhaitez publier votre livre. Virginie Begaudeau est bien placée pour vous l’expliquer, car elle a pu faire l’expérience des 3 modes de publication.
Virginie Begaudeau nous raconte son expérience d’auteur
Désormais spécialiste de l’écriture historique, érotique et littérature blanche, c’est à 14 ans que naît son rêve de pouvoir un jour voir son propre livre dans les rayons d’une librairie.
Elle se définit aujourd’hui comme une auteure hybride. En effet, Virginie a fait le choix d’être à la fois publiée chez une maison d’édition traditionnelle, nationales et internationales, et de recourir aux services de BoD, car elle aime conserver un certain contrôle sur sa créativité.
Nous lui avons demandé quel avait été son cheminement pour choisir le mode de publication qui lui correspond 😊

Virginie, quand as-tu su que tu voudrais publier un livre ?
« J’ai eu envie d’écrire un livre depuis toute petite. À cette époque, je n’avais bien-sûr aucune notion de publication, mais c’est arrivé peu de temps après. En effet, j’ai écrit mon premier roman à 14 ans. J’ai su dès ce moment-là que je voudrais le publier. »
Quelles solutions s’offraient à toi ?
« Je n’avais pas en tête à l’époque de démarcher une maison d’édition. Ce que je voulais vraiment, c’était pouvoir tenir mon livre dans mes mains. C’est pourquoi, j’ai pu trouver une entreprise d’auto-édition grâce à Internet. Bien que je n’avais pas encore le recul nécessaire pour comprendre véritablement ce qu’impliquait l’auto-édition ».
Qu’as-tu choisi en premier ?
« J’ai donc choisi en premier cette plateforme d’auto-édition, qui proposait un service de boutique en ligne. On avait donc la possibilité de commander un certain nombre d’exemplaires pour recevoir son livre à la maison. J’avais envie de tester, donc je l’ai fait. Surtout qu’à cette époque, je partais de rien. Je n’avais ni réseau, ni d’auteurs dans mon entourage. À l’époque, le marché de l’auto-édition était discret, peu de plateformes étaient visibles et encore moins avec tous les services d’aujourd’hui. »
Quelle a été ton expérience à compte d’auteur ?
« Techniquement, je n’ai pas vraiment été éditée à compte d’auteur. Je pense en avoir fait l’expérience il y a quelques années, lorsque j’ai signé un contrat avec un éditeur. Un peu dans l’ignorance de ce que je signais, car je connaissais encore très peu le monde de l’édition. Je pense que cela s’apparentait à un contrat à compte d’auteur, car je devais commander un certain stock d’exemplaires de mon livre. Mais au final, la maison d’édition a fait faillite avant que le livre soit publié, donc je n’ai pas eu une véritable expérience de ce mode de publication. »
Pourquoi avoir finalement choisi l’auto-édition ?
« En réalité, je n’ai pas seulement choisi l’auto-édition car je publie aussi dans des maisons d’édition traditionnelle. En effet, c’est ce qu’on peut appeler être un auteur hybride. J’ai décidé de garder ma casquette d’auteur auto-édité car c’est là que mes marges sont les plus élevées. De plus, je sais que je peux garder tout le contrôle sur la publication de mon livre. Ça m’aide à garder ma créativité. »
Voudrais-tu ajouter quelque chose pour les auteurs de BoD ?
« L’auto-édition c’est très différent du contrat à compte d’auteur ou à compte d’éditeur. En effet, l’auto-édition c’est véritablement payer des prestations de service. Tu choisis le service pour lequel tu veux payer. Et enfin personnellement, je conseillerais à mes auteurs de ne pas passer par le compte d’auteur, car je considère qu’un éditeur ne devrait pas faire payer un livre et que l’auto-édition est une bien meilleure alternative ! »

L’auto-édition n’assure pas la distribution en librairies ; les libraires ne commandent que sur demande d’un client qui doit découvrir par lui-même l’existence du livre. Il y a aussi un problème avec la reprise des invendus si un libraire en commande un certain nombre.
Cette dame oublie de dire que l’édition à compte d’auteur est généralement, voire toujours, une véritable arnaque.
Des prix de 3000 € et plus sont pratiqués, pour des prestations souvent médiocres : les correcteurs ne sont pas des professionnels, les designers non plus, les imprimeurs sont bas de gamme, et l’assistance à la vente des ouvrages est le plus souvent inexistante. Contrairement aux engagements ou promesses.
En bout de chaîne, des 300 ou 500 ouvrages publiés, les 3/4 ou 4/5 seront invendus. L’éditeur, généreux, vous laissera le choix : le pilon (gratuit), ou le rachat de vos ouvrages à moindre prix. Encore heureux, toute liberté vous est laissée ensuite pour les écouler.
J’ai été pris une fois, mais ne le serai pas deux.
La publication à compte d’éditeur est virtuellement impossible si l’on n’est pas déjà connu par ailleurs.
Être un politique, un journaliste, un sportif, un artiste en vogue…aide considérablement.
L’essentiel est d’avoir une notoriété. Avoir fait parler de soi est le sésame. Dans le bon ou le mauvais sens du terme, les éditeurs ne sont pas regardants, on peut au moins leur concéder cela.
Un artiste en vogue… ou même un criminel… Imaginez qu’on découvre aujourd’hui le journal intime de Landru ou du Dr. Petiot, le tabac que ça ferait, et la ruée de tous les grands éditeurs de la place !
Il faut les comprendre, puisque le livre, aujourd’hui, et pour eux, est un produit commercial.
Que reste-t-il aux auteurs ? Eh bien : l’auto-édition.
Il est facile de mener sa publication de bout en bout, même pour un ouvrage avec des illustrations, si l’on a la maîtrise d’un logiciel traitement de texte, et d’un logiciel image.
Quant à moi, je pratique Microsoft Word et Adobe Photoshop, et je m’en porte au mieux, quoique je n’ignore pas l’existence d’autres logiciels qui peuvent rendre les mêmes services, voire de meilleurs.
Bon courage à tous.
Bonjour, un de mes livres a été publié par un éditeur sans scrupules et qui ne m’a pas payé mes droits d’auteur. J’ai récupéré mes droits patrimoniaux.
Mes lecteurs demandent la suite, est-ce que Bod est la solution ? Je suis une retraitée, mes moyens sont faibles…
D’autre part il faudrait que le premier soit réédité…
Bod, est-ce la bonne idée ?
Merci
Bonjour, désolée pour ma réponse très tardive. Si vous avez récupéré vos droits patrimoniaux, vous pouvez auto-éditer votre livre via une plateforme comme BoD. Je vous invite à consulter l’érticle sur les droits d’auteur qui pourra mieux vous aider : https://blog.bod.fr/general/bien-comprendre-les-droits-dauteur/. Bien à vous, Noémie