Comment améliorer son roman ? 10 défauts à corriger

Vous en êtes à l'étape de la relecture ? Voici les défauts les plus courants d’un premier jet et les solutions pour les corriger.

24.05.2024 · Caroline Duchesnes Écrire

Vous avez terminé le premier jet de votre roman et vous vous attelez désormais à la relecture. Vous avez peut-être fait appel à des bêta-lecteurs ou bêta-lectrices, qui ont identifié dans votre manuscrit certains défauts. Voici quelques pistes pour les corriger et améliorer votre roman !

1. Le début du roman n’est pas assez accrocheur

Soignez les premières phrases 

L’incipit est l’un des éléments les plus importants. Il doit absolument accrocher votre lecteur ou votre lectrice, titiller sa curiosité pour lui donner envie de lire votre livre. N’oubliez pas que la lecture du début du livre peut entraîner son achat. En effet, sur les plateformes en ligne, les premières pages de votre livre sont disponibles à la lecture gratuitement. Formulez, reformulez, jusqu’à trouver le début parfait.

Voici un exemple de début accrocheur : « Hale savait qu’ils voulaient le tuer avant qu’il ait eu le temps de passer trois heures à Brighton » (Graham Greene, Le Rocher de Brighton).

Optez pour un début in medias res

Un début in medias res commence directement par une action ou un dialogue des personnages. Ceci n’est pas obligatoire, bien sûr, mais vous empêchera l’effet « catalogue » d’informations qui caractérise les débuts de roman de bon nombre d’écrivain·e·s amateur·rice·s.

En effet, il n’y a rien de pire qu’un début qui nous donne en bloc toutes les informations à la fois sur les personnages, les lieux, l’univers du roman, le thème qu’il va aborder… Distillez les informations subtilement au fil de l’histoire et des dialogues. Les lecteur·rice·s ne doivent pas avoir l’impression que l’auteur·rice leur « explique » quelque chose.

Faites apparaître votre personnage principal rapidement

Votre protagoniste doit être présent dès le début votre histoire, pour que les lecteur·rice·s sachent directement à qui ils/elles ont affaire. À la lecture, on doit pouvoir deviner dès le premier chapitre la direction vers laquelle l’histoire va se tourner. Pour cela, il faudra rapidement donner quelques éléments d’intrigue ou une partie des enjeux de l’histoire.

2. Le thème du livre est mal abordé

Définissez clairement le thème de votre livre

Cela peut être celui des amants maudits, comme dans Roméo et Juliette de Shakespeare, l’absurde et la mort dans L’Étranger de Camus, ou encore l’enfance et l’amitié dans Le Petit Prince de Saint-Exupéry. Posez-vous la question : que voulez-vous dire ou montrer en abordant ce thème ?

Assurez-vous que le thème choisi ait une importance dans l’intrigue

C’est-à-dire qu’il influence l’histoire, est source de conflit, ou même est à l’origine de l’élément perturbateur. Le thème ne doit pas être un « élément de décor », abordé superficiellement et indépendamment de l’intrigue.

Veillez à ce que votre message soit clair 

Le message que vous souhaitez délivrer à travers ce roman, s’il y en a un, doit être clair une fois la lecture du livre terminée. Vos lecteur·rice·s doivent savoir où vous voulez en venir avec ce roman. Il faut que votre thème leur « parle » sur le plan émotionnel, résonne en eux/elles. Si vous ne savez pas vous-même quel est clairement votre thème ou votre message, voilà une piste sérieuse à suivre pour améliorer votre roman.

3. L’intrigue est bancale

Votre roman respecte-t-il le schéma narratif ? 

Autrement dit : y a-t-il bien dans votre roman une situation initiale, un élément perturbateur, des péripéties, un climax, une résolution et une situation finale ?

Assurez-vous que votre histoire contienne du conflit

S’il ne fallait choisir qu’une seule piste pour améliorer son roman, ce serait celle-là ! En effet, c’est le conflit qui crée l’action et la tension narrative. Une histoire dans laquelle tout se déroule parfaitement bien n’aurait pas beaucoup d’intérêt. Votre personnage doit se trouver en mauvaise posture pour que l’on ait envie de savoir ce qui va lui arriver. Créez du conflit entre plusieurs personnages, entre le héros et son antagoniste ou encore au sein du personnage lui-même. Par exemple, il est confronté à un dilemme.

Vérifiez que chaque action/événement ait des conséquences et en entraîne d’autres

L’enchaînement doit être logique. Veillez à ce que chaque élément auquel vous avez accordé de l’importance dans votre récit ait une utilité finale. Si ce n’est pas le cas, supprimez-le ! C’est ce que l’on appelle le fusil de Tchekhov.

4. L’histoire est trop prévisible

Trouvez une manière de rendre votre histoire singulière

Vous éviterez ainsi à vos lecteur·rice·s un désagréable sentiment de « déjà-vu ». On dit que tout a déjà été écrit. Il est en effet probable que le thème dont vous traitez ou que l’intrigue choisie fasse ressembler votre roman à un autre qui existe déjà. Il peut être risqué de choisir de raconter cette histoire de la même façon.  Posez-vous la question : à quoi s’attendent les lecteur·rice·s ? Que pense-t-ils/elles qu’il va arriver ensuite ? Maintenant, détrompez-les !

Ajoutez des fausses pistes et/ou des conflits qui paraissent insolubles

Par exemple, dans le cas d’une romance, les lecteur·rice·s savent déjà que les personnages principaux finiront heureux ensemble à la fin de l’histoire. Mais dans l’idéal, les héros devraient traverser une crise qui laisse penser que cette fois, c’est impossible ! Les lecteur·rice·s seront alors curieux de savoir comment ils vont réussir à surmonter cela.

Misez sur le plot twist

Ou en bon français, le « retournement de situation ». Rien de mieux pour surprendre votre lectorat et améliorer votre roman ! Attention cependant : le plot twist doit avoir été préparé en semant quelques subtils indices en amont, sinon il semblera tomber comme un cheveu sur la soupe.

Par exemple, en tant que lecteur·rice, le meurtrier dévoilé à la fin n’est pas du tout celui qu’on avait imaginé. Et pourtant en relisant le livre, on s’aperçoit qu’on aurait pu le deviner, si on avait été attentif ! Si le meurtrier en revanche sort de nulle part et n’était pas connu des lecteur·rice·s, il s’agit d’un deus ex machinaC’est à éviter à tout prix, car il s’agit d’une facilité scénaristique et les lecteur·rice·s pourraient à raison se sentir floué·e·s…

Glossaire

Incipit :
Premiers mots d’un livre.

In medias res :
Désigne une situation où l’on est directement placé au milieu des choses, c’est-à-dire au cœur de l’action. Un concept créé par Horace dans L’art poétique.

Deus ex machina :
Personnage ou événement inattendu venant opportunément dénouer une situation dramatique.

Mary Sue :
Un personnage trop parfait, qui parfois est une représentation idéalisée de l’auteur ou l’autrice. Le terme vient d’un personnage créé en 1973 par Paula Smith, le Lieutenant Mary Sue, dans une fanfiction qui se voulait être une parodie Star Trek. Dans ce texte, Mary Sue est alors volontairement une caricature des personnages trop idéalisés dans les fanfictions.

Fusil de Tchekov :
Le dramaturge russe Anton Tchekhov résume le procédé de cette manière : « Si dans le premier acte, vous indiquez qu’un fusil est accroché au mur, alors il doit absolument être utilisé quelque part dans le deuxième ou le troisième acte. Si personne n’est destiné à s’en servir, il n’a aucune raison d’être placé là ».

5. Les personnages sont inconsistants

Créez des fiches personnages

Et pensez à vous y référer lors de la relecture pour vérifier que vos personnages sont cohérents au fil de l’histoire, aussi bien dans leur caractère que leur description physique. Le travail de vos personnages en profondeur est essentiel pour améliorer votre roman !

Sur une plateforme d’écriture comme WriteControl, vous disposez de fiches personnages gratuites et interactives, qu’il ne vous reste plus qu’à remplir.

Vérifiez que vous n’avez pas créé de personnages clichés

Par exemple : le sportif très beau mais qui n’a rien dans la cervelle, ou des « Mary Sue », c’est-à-dire un personnage sans défaut à qui tout réussit. Trouvez les éléments qui rendent votre héros et vos personnages secondaires uniques (façon de s’habiller, façon de parler, manie…), qui leur donnent une certaine profondeur et donnent envie aux lecteur·rice·s de s’attacher à eux. Ils doivent être nuancés : il ne doit y avoir dans votre histoire ni méchants très méchants ni gentils très gentils. Chacun doit avoir sa part d’ombre et de lumière.

Assurez-vous que votre personnage principal ait un background

Le background, c’est le passé du personnage. Il a forgé sa personnalité, et est à l’origine par exemple d’une « blessure secrète », de ses défauts ou faiblesses, qui le rendent humain et réel, mais aussi a créé en lui un but à atteindre, qui sera à l’origine de l’histoire. C’est de là dont naissent les péripéties. Les obstacles qu’il rencontre doivent jouer avec ses faiblesses, le mettre en difficulté et surtout l’amener à changer. Le personnage doit obligatoirement évoluer entre le début et la fin de l’histoire.

6. Le style est lourd

Armez-vous d’un scalpel !

Vous en aurez-besoin pour opérer votre roman et lui retirer un maximum d’adverbes, gérondifs, participes présents, pléonasmes, ainsi que les adjectifs et les incises de dialogues en surnombre… Ce sont là les principaux défauts à corriger, car c’est avant tout ce qui distingue le style d’un·e auteur·rice « professionnel·le » de celui d’un auteur « amateur·rice ». Idem pour les répétitions, comparaisons trop nombreuses, détails inutiles (cf. la définition du concept de « fusil de Tchekhov »)… Supprimez tout ce qui est en excès

Un exemple :

« Marie, rangeant le salon sale et désordonné en quatrième vitesse, fronça les sourcils en découvrant soudain un vieux paquet de chips écrasé entre les coussins du canapé violet.
– Lucas ! hurla-t-elle, hors d’elle, en direction de l’escalier. Descends en bas immédiatement.
– J’arrive, grommela le petit garçon boudeur depuis l’étage. »

À corriger par :

« C’était le chaos dans le salon. Marie, qui le rangeait en quatrième vitesse, fronça les sourcils lorsqu’elle découvrit un paquet de chips écrasé entre les coussins du canapé.
– Lucas ! hurla-t-elle en direction de l’escalier. Descends immédiatement.
– J’arrive, grommela le petit garçon depuis l’étage. »

Dans cet exemple, on a retiré tout ce qui fait double emploi et n’est pas utile à la compréhension de la scène. Si la femme hurle, on se doute qu’elle est hors d’elle, idem pour si le petit garçon grommelle, on se doute qu’il boude. La couleur du canapé importe peu ici, etc. Il faut aller droit au but et décrire la scène avec le moins possible de mots, mais bien les choisir, pour qu’elle soit efficace et n’ennuie pas votre lecteur·rice.

Traquez vos tics de langage

Il y a probablement un mot ou une tournure de phrase que vous utilisez sans cesse et il n’y a rien de plus agaçant pour le lecteur·rice ! Identifiez-les (vos bêta-lecteur·rice·s sauront vous les indiquer) et reformulez.

Éliminez certains connecteurs logiques

Cependant, néanmoins, nonobstant, de plus, toutefois, car, en effet… ont leur place dans une dissertation, mais sont moins appréciés dans les romans. À utiliser avec parcimonie, donc ! Enfin, remplacez les verbes faibles (dire, faire, mettre, aller, avoir, donner) par des verbes beaucoup plus précis pour décrire les actions de vos personnages.

À lire aussi : Écrire un roman : comment trouver et améliorer son style ?

7. La narration manque de rythme

Identifiez ce qui pourrait ennuyer vos lecteur·rice·s

Pensez que si vous vous ennuyez en écrivant ou en relisant une scène, celle-ci ennuiera aussi probablement votre lecteur·rice ! Réfléchissez à ce qui pourrait en être la cause : trop de description, pas assez d’action, ou simplement scène inutile pour l’histoire ? Dans ce cas, supprimez-la simplement, ou remplacez-la par une ellipse si c’est un élément tout de même important pour l’histoire. Dans ce cas, vous racontez brièvement ce qui s’est passé plutôt que de montrer toute la scène. Ou bien trouvez un moyen de la rendre plus attrayante ou vivante.

Variez la longueur des phrases, des paragraphes et des chapitres

Vos phrases peuvent par exemple se faire longues dans les passages de description ou d’évocation de souvenirs ou encore à l’ambiance plus nostalgique, plus tranquille, qui se prêtent à la lenteur. Dans les passages d’action, au contraire, optez pour un rythme plus saccadé. Avec des phrases courtes, nominales. Cela donnera plus de force, de tension. Exactement comme ceci. Vous voyez ?

Alternez ellipses, scènes et descriptions

Les ellipses accélèrent l’histoire : vous résumez un événement en une ligne, par exemple. Les scènes correspondent au temps de l’histoire, qui se déroule « sous nos yeux » en temps réel : par exemple, il peut s’agir d’un dialogue retranscrit au style direct. Enfin, les descriptions ralentissent l’histoire en s’attardant sur les décors, les personnages, etc.

8. Le roman est trop court

Quelle longueur doit faire un roman ?

Non pas que la longueur soit importante, il peut exister des romans très courts et d’autres très longs. On considère néanmoins qu’un roman fait au minimum 50 000 mots environ. En deçà, on parlera plutôt d’une novella (un genre à mi-chemin entre la nouvelle et le roman). On peut en revanche avoir l’impression après l’écriture du premier jet de son livre que celui-ci est plutôt maigrelet. Vous êtes allé·e à l’essentiel, mais il vous semble que le roman manque de corps ou d’âme. Probablement êtes-vous un·e underwriter, ce qui donne lieu à des écrits quelque peu « sous-développés ». Voici quelques pistes pour étoffer votre texte.

Ajoutez des descriptions, notamment des lieux

Demandez-vous pour chaque scène ce qui entoure les personnages, ce qu’ils voient, entendent, sentent. Faire appel aux cinq sens des lecteur·rice·s est une bonne manière de leur donner l’impression de vivre l’histoire, d’être aux côtés des personnages.

Décrivez l’impact émotionnel des actions sur les personnages

Rappelez-vous que ce qui compte dans une histoire, plus que les faits et les actions, c’est leur impact sur le personnage principal. Les lecteur·rice·s doivent pouvoir être en empathie avec lui : ils/elles continuent à lire l’histoire parce qu’ils/elles veulent savoir ce qui lui arrive, se sont attaché·e·s à lui. Votre roman doit leur faire ressentir tout un panel d’émotions. On doit rire et pleurer avec le héros. Pour cela, faites réagir le personnage aux actions, mettez-vous dans sa peau et permettez aux lecteur·rice·s d’accéder à ses pensées, ressentis.

Développez des intrigues secondaires

Elles donnent du volume à votre récit, du rythme. Et grâce à elles, les lecteur·rice·s ne s’ennuient pas. Elles peuvent même servir l’intrigue principale en apportant les points de vue de d’autres personnages ou péripéties. Par exemple : dans un polar, l’enquête sur un crime est l’intrigue principale, et l’histoire d’amour naissante entre l’enquêteur et sa collaboratrice est une intrigue secondaire. Celle-ci peut aider ou au contraire contrarier la résolution de l’énigme. Si l’histoire d’amour est une intrigue secondaire relativement courante, les possibilités sont bien sûr infinies. Il peut s’agir de la résolution d’un conflit familial, du combat du personnage pour faire accepter sa différence en société…. Il peut également s’agir des préoccupations/buts de personnages secondaires. En revanche, l’intrigue secondaire ne doit pas primer sur l’intrigue principale. Autrement dit : elle doit être moins présente dans le roman.

9. Le roman est trop long

Vous êtes probablement un·e auteur·trice overwriter, c’est-à-dire un peu trop bavard·e ! Il va falloir « défricher » votre manuscrit pour n’en garder que le meilleur.

Faites des coupes

Supprimez les descriptions trop longues et les passages inutiles. Souvenez-vous que toutes les informations données au fil du roman doivent servir à quelque chose !

Faites des ellipses

Abrégez également certains dialogues en rapportant des propos au style indirect. Vous pouvez pour cela vous reportez-vous à notre article « 5 conseils pour améliorer vos dialogues ».

Scindez votre roman en plusieurs tomes

Si votre histoire porte sur un univers complexe, contient de nombreux personnages et rebondissements, il est normal qu’elle soit longue. Envisagez de revoir la structure même de votre roman pour éventuellement le scinder en plusieurs tomes.

10. La fin est decevante

La fin fait partie des principaux défauts à corriger dans un manuscrit, car si le ou la lecteur·rice a adoré toute sa lecture, mais n’est pas satisfait·e de la fin du livre, cela le/la laissera sur une mauvaise impression et influencera son avis général…

Veillez à refermer vos arcs narratifs

En d’autres termes, toutes les questions que le lecteur se pose et à propos desquelles il est tenu en haleine durant le récit doivent obtenir une réponse. Et une réponse satisfaisante !

Préparez le terrain…

… afin que votre lecteur·rice sache que l’histoire est bientôt finie. Qu’elle soit ouverte ou fermée, votre fin ne doit pas arriver trop brusquement. Dans ce cas, les lecteur·rice·s auraient l’impression que la fin est bâclée ou « en queue de poisson ». Ils/elles peuvent avoir l’impression d’avoir été tenu·e·s en haleine pendant des pages et des pages, et voilà que la résolution tant attendue tient en une ligne !

Pensez à un plot twist ou une chute

Une bonne fin est généralement une fin qui surprend tout en restant logique, cohérente et dans la continuité de l’histoire. Selon le genre choisi pour votre roman, un happy end n’est pas toujours de mise. Une fin dramatique peut être un crève-cœur pour l’auteur·rice comme pour les lecteur·rice·s, mais peut s’avérer nécessaire si c’est la suite logique de l’histoire. Cela lui donnera toute sa force, son intensité.

Que faire des manuscrits ratés et irrattrapables ?

Parfois, quand rien ne va dans une histoire, on peut finir par abandonner, en se disant qu’il serait certainement moins coûteux en temps et en énergie d’en écrire une autre, plutôt que de tout réécrire en passant en revue tous les défauts à corriger. Pas de panique : tout n’est peut-être pas bon à jeter. Vous pouvez par exemple réutiliser votre personnage principal dans une autre histoire, ou bien les descriptions d’un lieu/d’un personnage, garder l’intrigue tout en changeant les personnages ou bien le point de vue du narrateur, etc. Un tas d’exemples concrets sont donnés dans l’essai de Pierre Bayard, Comment améliorer les œuvres ratées ? Une lecture qui donne d’ailleurs l’occasion de se rendre compte que tous les grands auteurs et autrices en sont passés par là aussi !

Cet article récapitulant les défauts à corriger dans un manuscrit touche à sa fin.

Ces pistes vous ont-elles été utiles ? Et vous, que reprochez-vous à vos écrits quand vous les relisez ? N’hésitez pas à vous exprimer dans les commentaires.

Et gardez en tête que vous pouvez être fier·ère de tout le travail que vous avez déjà accompli jusqu’ici !

Autrice

Caroline Duchesnes

Ancienne correctrice pour des maisons d’édition et elle-même autrice, Caroline est adepte des ateliers d’écriture et lit tout un tas d’ouvrages sur l’art d’écrire. Elle aime partager ses connaissances en rédigeant des articles de conseils d’écriture sur le blog de BoD.

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Commentaires

  • C’est intéressant votre article ! Peut-être à nuancer un petit peu, car, par exemple, il y a des livres dans lesquels il ne se passe pas grand-chose et pourtant le style ou l’ambiance fait qu’on veut bien les finir. Je pense à A rebours de Huysmans ou même Le château ou Le procès de Kafka (bon, dans ce dernier il se passe sans doute plus de choses, même si l’on ne comprend pas toujours tout).
    Enfin, je ne connaissais pas Le fusil de Tchekov, merci ! Par contre, l’inverse serait peut-être l’effet MacGuffin à la Hitchcock : il peut y avoir un objet qui sert d’intrigue mais qui devient au fur et à mesure un élément secondaire.

    • Bien sûr, ce sont des conseils généraux, qui s’appliquent à la plupart des romans contemporains. Pour ce qui est des classiques, c’est différent : les habitudes de lecture et les attentes des lecteurs n’étaient pas les mêmes. Mais effectivement, aujourd’hui encore, de nombreux romans ne suivent pas forcément les conseils énoncés ici et se vendent très bien. Les règles sont aussi faites pour être enfreintes 🙂
      Je ne connaissais pas l’effet MacGuffin, mais je m’y intéresserai, merci !

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