Avez-vous pensé à suivre une ou des formations d’écriture pour apprendre à écrire un livre et/ou le publier ? À l’heure où l’auto-édition se démocratise, la concurrence se fait de plus en plus rude. Et pour quelle raison ? La qualité des livres ne cesse de s’améliorer.
Lorsque vous publiez un livre en auto-édition, vous prenez en charge chaque étape de création du livre. Et comme les auteur·rice·s indépendant·e·s sont au fur et à mesure plus expérimenté·e·s, la barre est de plus en plus haute.
Alors comment se démarquer dans la masse des publications et vivre de sa plume ? Nous vous proposons d’explorer dans cet article un sujet très en vogue dans le domaine de l’auto-édition : se professionnaliser en tant qu’auteur·rice indé. Et cela passe notamment par la formation d’écriture. Eh oui, on peut suivre une formation professionnelle pour tout, y compris pour écrire son premier roman !
Se former et se professionnaliser au métier d’auteur·rice indé
Devenir un·e professionnel·le du livre, cela demande généralement de valider certaines compétences. Comme dans toutes les professions, les écrivain·e·s ont besoin de connaissances de base pour évoluer et perfectionner leur plume.
Nous vous avons préparé un article pour vous parler du large panel de formations proposées en France. Et que vous pourrez suivre tant à l’université que depuis votre canapé.
Et avant cela, voyons ensemble l’intérêt et les enjeux de se professionnaliser quand on est auteur·rice indépendant·e.
Les enjeux de la professionnalisation des auteur·rice·s
Nous l’avons vu dans l’introduction : l’importance de se professionnaliser est due à la concurrence toujours plus étendue entre les auteur·rice·s.
Bien sûr, se professionnaliser en suivant une formation n’est pas la seule démarche que nous vous recommanderions de mettre en place. Pour améliorer vos chances d’être reconnu·e comme un·e professionnel·le de l’écriture, nous vous conseillons de :
- étendre votre réseau et vous présenter comme un·e véritable professionnel·le auprès de celui-ci ;
- utiliser les réseaux sociaux pour parler ouvertement de votre métier ;
- vous rapprocher d’autres auteur·rice·s et vous nourrir les un·e·s les autres de vos expériences.
Maintenant que vous êtes prêt·e·s à rayonner comme un·e professionnel·le du livre, nous allons vous présenter 4 façons de vous professionnaliser grâce aux formations.
1# Les formations d’écriture universitaires pour apprendre à écrire et se perfectionner
L’université rime généralement avec diversité. En effet, celles-ci s’investissent dans le domaine de l’écriture et commencent à proposer des formations pour les auteur·rice·s en herbe et en quête de validation de compétences.
Les masters de création littéraire
En voici quelques-unes que nous avons sélectionnées pour vous les présenter en quelques mots-clés :
- Le Master Création littéraire – Parcours Métiers de l’écriture de l’Université Jean Jaurès (Toulouse) : jeunes écrivain·e·s, écriture stylistique, initiations aux types d’écriture (romanesque, nouvellistique, théâtrale, cinématographique, etc.), suivi des créations personnelles.
- Le Master Création littéraire de l’Université Le Havre – Normandie : pratiques d’écriture, réflexion sur les formes de l’écrit, diffusion des travaux d’écriture, relation aux publics, création littéraire, intervenant·e·s spécialisé·e·s, francophonie et rayonnement international.
- Le Master Création littéraire de l’Université Paris 8 : atelier-laboratoire de création, écriture créative, enseignements de la littérature contemporaine, productions littéraires.
- Le Master Lettres et création littéraire de l’Université Clermont Auvergne : pratiques d’écriture, savoirs en recherche littéraire, création contemporaine, intervenant·e·s écrivain·e·s et artistes.
- Le Master FABLI – Fabrique de la littérature de l’Université de Limoges : ateliers d’écriture créative, séminaires d’initiation à l’écriture dramatique et théâtrale, étude de l’écriture littéraire, réflexion sur l’économie du texte et sa fabrication.
Les masters métiers du livre
À côté de ces masters, d’autres formations plus traditionnelles autour des métiers du livre existent. Comme par exemple le Master Métiers du livre et du patrimoine de l’Université de Montaigne (Bordeaux), qui vous forme à la fois à la préparation des concours dans l’administration publique et à l’entrepreneuriat dans le domaine de l’édition.
D’ailleurs, il existe des formations qui débutent dès le niveau licence. L’Université d’Aix-Marseille propose une Licence Lettres, Écritures avec un parcours spécialisé dans l’écriture créative.
Toutes ces formations sont accessibles par dossier et vous engagent à assister aux cours et aux examens pour les valider. En revanche, il est possible de recourir au statut « d’auditeur libre ». Il permet dans la mesure du possible d’assister aux cours magistraux et nécessite dans tous les cas une inscription préalable.
S’inscrire en master n’est pas réservé aux étudiant·e·s, de nombreuses personnes le font dans le cadre d’une reprise d’études. Il n’y a pas d’âge pour apprendre ! La seule condition est de posséder un niveau licence, de préférence en littérature, et une bonne dose de motivation.
2# Les formations d’écriture proposées par les structures du livre
Si vous ne souhaitez pas remettre les pieds à l’université, vous pouvez également trouver des organismes de formation près de chez vous. La premi`ere chose à faire est de regarder du côté des structures régionales du livre.
Vous pouvez retrouver la liste de ces structures sur : culture.gouv.fr
La plupart d’entre elles proposent des formations pour vous aider à vous professionnaliser en tant qu’auteur·rice. Sachez que chacune de ces entités propose des dispositifs différents et nous vous conseillons de vous renseigner en fonction de la région où vous vous trouvez.
Par exemple, Occitanie Livre propose une formation d’initiation à l’adaptation de romans. Les objectifs sont d’apprendre à adapter ses écrits aux écrans et de savoir monter un dossier pour ce type de projet.
Se rapprocher de ces structures est un véritable enjeu de la professionnalisation. Car elles ne proposent pas seulement des formations. Il est également possible de se constituer un réseau en participant à des journées interprofessionnelles. Ou encore de s’inscrire sur l’annuaire des auteur·rice·s.
Elles ont également pour mission de développer et de promouvoir les livres et la lecture dans les différentes régions. Et pour cela, elles mettent en place différentes choses dont des subventions pour soutenir et financer les salons du livre comme ceux que nous présentons dans notre article sur les événements littéraire de l’année 2023 (1/2).
3# Les formations d’écriture par les auteurs pour les auteurs
Nombreuses sont les formations d’écriture que vous trouverez sur Internet. Elles sont généralement proposées par des auteur·rice·s pour des auteur·rice·s. Malheureusement, très peu d’entre elles sont certifiantes et il existe tous les prix, sans gage de qualité. Si vous optez pour cette solution, n’hésitez pas à demander l’avis de personnes ayant suivi la formation pour savoir si elles en sont satisfaites et si cela pourrait vous convenir.
Nous pouvons tout de même vous parler des formations proposées par la Société des Gens De Lettres (SGDL). Elles sont nombreuses, certifiées Qualiopi et menées par des auteur·rice·s. Vous pouvez découvrir tous les tarifs sur leur site Internet.
Certain·e·s auteur·rice·s bien établi·e·s prêtent également leurs connaissances dans des masterclass que vous pouvez suivre à votre rythme sur différentes plateformes et organismes de formation en ligne, comme The Artist Academy par exemple. Pour des ateliers d’écriture collectifs axés sur l’échange avec les auteur·rice·s et les participant·e·s, vous pouvez vous tourner vers l’école d’écriture Les Mots.
Si vous avez des affinités avec un·e auteur·rice connu·e ou que vous souhaitez découvrir les savoirs d’un·e professionnel·le, ce peut-être un excellent moyen de vous aider à progresser. Et d’en parler à votre réseau par la même occasion 😉 !
4# S’auto-former pour se professionnaliser dans l’auto-édition
Cette méthode est généralement privilégiée par les personnes faisant leurs premiers pas dans l’écriture et l’auto-édition. Et les raisons sont simples. Elle est la moins coûteuse et reflète parfaitement l’indépendance recherchée. Cela vous permet également de vous mettre doucement dans le bain, sans s’engager pleinement non plus.
C’est un temps que vous pouvez vous laisser pour découvrir si le métier d’auteur·rice est fait pour vous. D’autant plus que s’investir toute une année à l’université, sans être sûr·e de ce que donnera la suite, peut vous freiner grandement.
Car dans une profession où le don semble prévaloir sur les certifications, l’obtention d’un master ne vous garantit pas la vente de vos livres. C’est pourquoi se professionnaliser doit se faire à votre rythme. Devenir écrivain·e, c’est un métier sur le long terme.
L’auto-formation peut donc commencer à nos côtés, en lisant les articles de notre blog, mais aussi en vous tenant informé·e des nouveautés et en participant à des événements littéraires et des ateliers proposés par des personnes qui vous inspirent.
Vous pouvez également nous suivre sur Instagram et suivre nos précieux conseils toute l’année !
Trouver des aides pour l’écriture de son livre
Se former lorsque nous sommes auteur·rice·s, oui ! Mais quel est le coût de ces formations d’écriture ? Nous sommes parties à la recherche des différentes méthodes de financement et des dispositifs d’aides disponibles en France. Et voici ce que nous avons trouvé pour vous donner des pistes.
Tout d’abord, le Centre National du Livre (CNL) propose différentes aides pour les auteur·rice·s. Chaque année, une commission est tenue pour la Bourse aux auteurs qui permet l’octroi d’une aide financière pendant que vous menez à bien la rédaction de votre projet littéraire. Vous pouvez de surcroît vous renseigner sur les aides pour les projets artistiques de façon plus large. Car la littérature fait partie de ces arts et des subventions sont parfois proposées par les mairies, les départements et les régions.
Ensuite, les structures régionales du livre proposent également en association avec les Directions Régionales des Affaires Culturelles (DRAC) des résidences d’auteur. Ces dispositifs permettent notamment à des organismes culturels d’accueillir des auteur·rice·s dans leurs locaux pendant leur processus d’écriture. Le logement et les indemnités peuvent être incluses.
Si ces aides sont généralement réservées aux auteur·rice·s publié·e·s en édition traditionnelle, elles peuvent être intéressantes pour les auteur·rice·s hybrides, c’est-à-dire à la fois publié·e·s en maison d’édition et en auto-édition.
Certaines formations que nous avons vues plus haut peuvent être financées par votre Compte Personnel de Formation (CPF). Même si c’est rarement le cas pour les plus professionnalisantes. Quant aux autres formations, elles pourront être financées par un organisme qui se nomme l’Afdas sous certaines conditions particulières pour les artistes-auteurs (notamment de revenus).
Comme toujours, un grand merci pour votre lecture et n’hésitez pas à partager aux auteurs et autrices indés qui s’intéressent aux formations d’écriture !
Bonjour, Caroline c’est Lydie j’ai toujours voulue écrire et c’est toujours le cas même a 54ans je n’est pas fait d’études supérieures alors aller faire des formations que vous avez citez sont faites pour des personnes hyper diplômes je me trompe peut-être je veux commencer à écrire mais mais le début me pose tjrs un souci j’aime l’idée Merci beaucoup.
Bonjour,
Les formations universitaires (masters) sont en effet réservées aux personnes qui disposent d’une licence. Mais pour les autres formations (ateliers d’écriture à l’école Les Mots, masterclass en ligne The Artist Academy, etc.), il n’y a pas de conditions particulières et tout le monde peut s’y inscrire 🙂
Bien à vous,
Caroline
Bonjour, je suis très intéressée par la formation sur Limoges. Pouvez-vous m’en dire plus ? J’envisage très sérieusement une inscription universitaire. Je vous remercie.
Bonjour,
Vous trouverez plus d’informations directement sur le site du master FABLI : https://www.flsh.unilim.fr/fabli-fabrique-de-la-litterature/
La liste des cours y est disponible.
Bien à vous,
Caroline
Bonjour, votre article est interessant mais malheureusement complètement disqualifié par l’utilisation de l’écriture inclusive qui est la négation du style et de la beauté de l’écriture…
Si vous le faites par idéologie féministe, ayez au moins l’audace de tout mettre au féminin dans ce texte, ce sera plus élégant et plus pertinent.
Mais peut-être le style et l’élégance d’un texte ne sont pas vos objectifs premiers… ?
Bonjour,
Nous sommes une entreprise allemande, pays dans lequel l’écriture inclusive s’est imposée depuis de nombreuses années, c’est pourquoi nous l’appliquons également dans les autres pays où BoD est présent. Nous comprenons que cela convienne à certaines personnes et déplaise à d’autres.
Et en effet, le style et l’élégance ne sont pas le but premier de nos articles, nous veillons surtout à la qualité des informations délivrées.
Bien à vous,
Caroline