Julie Muller Volb, autrice auto-éditée multigenres

Avez-vous entendu parler de cette trilogie fantastique qui défraie la chronique ? Il s'agit de l'un de nos best-sellers, "L'Hayden", écrit par Julie Muller Volb.

29.01.2021 · Caroline Ricciardi Écrire

Chez BoD, nous aimons vous partager ce qui fait la réussite de nos auteur·rice·s, pour vous inspirer en retour. Julie a gentiment accepté de répondre à notre interview sur son parcours d’autrice, et de nous raconter plus précisément quel a été le moment déclencheur.

Interview

Qu’est-ce qui t’a poussée à écrire ton premier roman ?

« C’est tout simplement à la suite de la lecture du prix de l’Imaginaire 2014 que l’idée s’est imposée comme une évidence. Bien sûr, je m’étais déjà fait la réflexion plusieurs fois les années précédentes, mais cela restait de l’ordre du rêve inatteignable. J’étais persuadée que ça n’était réservé qu’aux écrivains !

Puis je me suis demandé : qu’est-ce que c’est exactement, être écrivain ? L’image de la grande littérature s’est imposée dans mon esprit et je me suis découragée. Mais… il fallait bien qu’ils se lancent aussi, non ? Ils ont tous eu un premier roman, forcément…

Alors pourquoi pas moi ?

Les Ailes d’émeraude d’Alexiane de Lys a été une révélation pour moi. Un livre accessible, fluide et addictif. J’ai fermé ce roman et me suis senti pousser des ailes. Je me souviens encore de cette certitude nouvelle qui m’animait : j’allais écrire ! »

Comment as-tu eu l’idée de présenter ton roman à un concours ?

« Le monde de l’édition m’était totalement inconnu. Je dois admettre que je ne lisais même pas le nom des maisons d’édition sur les romans, alors partir à la recherche d’un éditeur me semblait aussi ardu que de grimper l’Everest (enfin, je suppose : je ne l’ai jamais fait) !

J’ai donc suivi le chemin tracé par la première lauréate du prix de l’Imaginaire et me suis inscrite au même concours. Il faut croire que le destin s’en est mêlé puisque cette année-là, Alexiane De Lys était la marraine de ce concours. »

Qu’est-ce que cette expérience de concours t’a apporté ?

« Je ressors grandie de cette belle aventure ! J’ai découvert le monde de l’édition : l’aspect juridique, professionnel, les différents acteurs qui interviennent dans le parcours du livre, les dédicaces, la bienveillance mais aussi quelques difficultés…

Je n’en tire que du positif parce que j’estime qu’il y a toujours de nouvelles choses à apprendre, à améliorer, et j’aime me perfectionner ! J’ai également rencontré de nombreux auteurs et lecteurs avec qui j’ai noué des liens forts, et qui sont devenus de véritables amis. Un soutien nécessaire.

J’ai agrandi mon cercle de lecteurs. Ma reconnaissance envers eux est infinie ! Ce sont les meilleurs. Sans eux, mes livres ne sont rien. Ce sont eux qui les font vivre. J’ai un profond respect pour chacun d’eux et je m’applique toujours à répondre de bon cœur à chaque sollicitation. Je suis toujours touchée qu’ils aient pris le temps de me contacter, mais je ne suis pas certaine qu’ils savent combien leur soutien est précieux pour moi !

En résumé, je dirais que ce concours m’a permis de découvrir ce que je veux faire : écrire ! Et m’y épanouir. »

Penses-tu que le concours t’ait aidée à trouver de la légitimité en tant qu’autrice auto-éditée ?

« Alors, c’est une question délicate pour moi que de parler de légitimité. Il a été très compliqué de me sentir autrice légitime tout court. Au début, je n’osais même pas dire que j’avais écrit un roman. Un peu comme s’il s’agissait d’un vilain secret honteux, presque inavouable. Je me disais “Qui suis-je pour prétendre être autrice ?” ; et j’ai toujours un peu de mal avec ce terme, pour être honnête. Depuis peu, lorsque je remplis des papiers ou que l’on me le demande, j’ose enfin assumer celle que je suis, et je réponds presque avec fierté : je suis romancière ! Mais il m’a fallu des années pour bâillonner un minimum mon syndrome de l’imposteur (parce que oui, ça a un nom !).

Alors, est-ce que remporter ce concours a appuyé ma légitimité en tant qu’autrice auto-éditée ?

Oui. Parce que cela m’a poussée à me former à ce métier, à me professionnaliser. Et dans un certain sens, être reconnue et approuvée par le monde de l’édition traditionnelle et les lecteurs m’a aidée à m’accepter en premier lieu et me définir en tant que telle. Mais j’y travaille encore. Je reste malgré tout soulagée de me remettre en question continuellement, je crois que c’est essentiel. »

Si tu pouvais donner un conseil à la Julie avant le concours, quel serait-il ?

« Un seul ? Dur de choisir…

“Patience”, “Ne doute pas autant, c’est peut-être pas aussi nul que tu le penses”, “Prends le temps de bien lire les contrats”, “Ose”…

Je crois que finalement, j’opterais pour : “Fais-toi confiance”.

Ces quelques mots seraient peut-être les plus appropriés et résument tout. Suivre son instinct est toujours un bon conseil, non ? »

Encore un grand merci à Julie pour cette merveilleuse interview. Vous pouvez retrouver plus d’infos sur son site Internet juliemullervolb.fr et son compte Instagram @juliemullervolbauteure.

Si ses romans vous intéressent, ils sont disponibles sur la librairie BoD.

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Autrice

Caroline Ricciardi

Rédactrice web et graphiste en freelance, Caroline est passionnée par le monde du livre et de l’entrepreneuriat. Elle apprécie écrire des articles pour BoD et vous transmettre les informations qui vous donneront un petit coup de pouce pour progresser dans votre projet.

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