Envie de donner une voix à vos émotions ? – La poésie est votre thérapie

Cette semaine, nous aborderons la question de la santé mentale et notamment de l'écriture comme thérapie.

28.03.2025 · BoD Écrire

La poésie, c’est comme une ganache au chocolat : ça réconforte et nourrit l’esprit !

Sauf qu’on ne prend pas de kilos (enfin, pas forcément).

Écrire peut être un acte de libération. La poésie nous permet de libérer nos émotions enfouies et de donner un sens à nos expériences. Je l’utilise moi-même pour traverser des moments difficiles, c’est très sincèrement pour cela que j’ai commencé à écrire !

Mon premier recueil de poésie traite de la santé mentale sous tous ses angles.

Et le second, je l’ai écrit parce que je n’avais que ça pour ne pas me noyer dans mes larmes.

Comme je le disais dans l’article précédent, j’écris principalement le soir, isolée du monde. Écrire permet de poser des mots sur ce que je vis, vois, ressens, ce qui me questionne. Écrire, c’est faire exister ce qui, dans un premier temps, ne sait pas être dit. Et c’est un premier pas vers l’acceptation de son existence.

Versez vos encres sur papier

On recommande très souvent aux personnes d’écrire ce qu’ils ne savent pas dire lors de disputes. « Tu ne sais pas comment lui dire ? Tu as peur de sa réaction ? Écris-lui une lettre ! »

La poésie c’est ça, et je pense ne pas me tromper si je vous dis que l’on a tous commencé la poésie comme ça, en se confiant sur papier. Et en comprenant le bien que ça nous procure.

Alors, dans un premier temps, écrivez sans vous relire. Lâchez juste ce que vous avez à dire, ce que vous n’osez pas dire, ce qui vous fait peut-être honte, ce dont vous avez peur, ce qui vous rend triste et même ce qui vous rend heureux ! Lâchez juste ce que vous avez sur le cœur, sur autant de lignes que nécessaire.

Une fois que cette phase est finie, soufflez. Ne vous penchez pas forcément sur votre texte immédiatement, parce que vous vous rendrez vite compte que, souvent, vous ne conscientisiez pas vos mots lors de la rédaction.

Et quand vous vous relirez, triez. Ce que vous oserez dire au grand public, ce que vous voulez garder secret. Modifiez une ou deux formulations, comme ça vous chante. Le principal, c’est la légèreté de votre cœur après ces poèmes. Les écrire permet de comprendre où est le problème, son ampleur et parfois on trouve le chemin à emprunter.

La poésie n’est pas la guérison de la santé mentale, on ne peut prétendre qu’elle est un remède parce qu’elle ne remplacera jamais une thérapie en tant que telle. Mais elle permet d’apaiser et de poser le doigt sur des thématiques douloureuses pour son poète.

Le poète de la semaine

Rainer Maria Rilke évoquait la douleur avec élégance : « La douleur est l’espoir d’une autre joie ». Laissez-vous inspirer par ces mots et explorez ce que la douleur peut révéler en vous.

L’atelier créatif

La semaine prochaine, nous aborderons l’écriture collaborative !

Alors pour l’exercice d’aujourd’hui, je vous propose soit de trouver un partenaire d’écriture ou, si votre poésie est encore personnelle, je vous propose de répondre à un de mes poèmes !

Qu’as-tu dit à ton cœur pour qu’il cesse de battre pour le mien ?
Mon amour, lui, ne veut rien entendre quant à ton absence au vide
Mon amour, lui, continuera d’exister à toi
Qu’as-tu dit à ton cœur pour que j’appartienne aux souvenirs, aux fantômes, et au passé ?
Que lui as-tu dit,
Pour qu’il ne se brise pas pour qu’il n’en meure pas
Parce que mon cœur, lui, n’y survivra pas
.

Vous aurez probablement des bribes d’idées suite à l’exercice que je vous ai donné !

Autrice

Sabine Blin

Née en 1999, Sabine Blin est passionnée d’écriture depuis son plus jeune âge. Elle publie ses écrits sur les réseaux sociaux depuis son adolescence et trouve rapidement refuge dans les mots. En 2023, elle auto-édite son premier recueil « Dessine un soleil de tes maux », puis quelques mois plus tard, « Sous nos étoiles » voit le jour.

Commentaires

  • Je ne lui ai rien dit,
    il est passé à autre chose,
    comme on passe du dimanche au lundi,
    Désolé, désolé pour les névroses.

    Il y a quand même nos initiales,
    écritent sur le tronc du sapin,
    peut-être que je t’y croiserai au matin,
    et je te trouverais là, pâle.

    Appelle-moi si tu as besoin,
    je ne voulais pas te blesser,
    je te répondrais en bon ami,
    nous ne pourrons parler jusqu’au matin.

    je t’aime.

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