Je suis née à Paris en 1972. J’ai toujours écrit. Je n’avais pas dix ans lorsque mon premier roman a vu le jour (une histoire policière certainement ennuyeuse à mourir). C’est donc tout naturellement que j’ai suivi des études littéraires puis, comme je suis plus une créative active qu’une contemplative classique, je me suis ensuite tournée vers un master de publicité. Mes écrits étaient très confidentiels jusqu’à ce que je décide, encouragée par mon entourage, d’enfin me lancer et de publier en 2015 Le choix des tricheurs en auto-édition. Ensuite, tout est allé très vite, j’ai gagné en confiance et en méthodologie. Ainsi, l’année suivante, je sortais mon second opus La vie rayée puis le troisième en mai dernier, Roue libre en kaléidoscope.
Pour ce troisième roman, j’ai réalisé un projet qui me tenait à cœur depuis longtemps et ai créé avec trois auteurs-compositeurs-interprètes (Adrien Plaza, The Dusk et Mathieu Chocat) une bande-originale musicale de livre (B.O.L.) que vous pouvez écouter sur SoundCloud. Un clip est également disponible sur YouTube.
Quelle a été la réaction de vos proches lorsqu’ils ont appris que vous publiiez des romans ?
Extrêmement favorable. J’ai eu la chance d’être soutenue, moralement et pratiquement, par mon compagnon, ma famille et mes amis. Tous savaient mon amour de l’écriture et c’est grâce à leur soutien et leur confiance que j’ai osé m’exposer et publier.
Sacha Stellie
Retrouvez sur son blog ses écrits, ses actualités et les dates des prochains marchés de l’auto-édition.
Tout d’abord, je vous remercie de ce très agréable compliment. Je pense que ma formation initiale de publicitaire y est pour beaucoup. Je suis quelqu’un de très pointilleux (pour ne pas dire perfectionniste) et j’essaie réellement de faire au mieux. Je fais tout moi-même et j’avoue y accorder beaucoup de temps (de la réalisation de la photo de couverture au graphisme en passant par les retouches). Seule la correction est effectuée par des professionnels (Lucie Coutant & Laurie Meunier).
Vous avez un blog, vous êtes très présente sur les réseaux sociaux. Comment avez-vous commencé cette présence en ligne ? Pourriez-vous nous présenter votre stratégie ?
Cette stratégie a été mise en place grâce à vous. Votre plateforme n’est pas seulement un réseau de diffusion et de distribution, elle est un réel accompagnement pour les auteurs indépendants. Avec les ateliers organisés un peu partout en France, BoD distille un enseignement précieux et nécessaire à tous ses contributeurs. Ainsi, j’ai eu la chance de croiser sur ma route, en mai 2016, Anaïs Bon (community manager aguerrie) et je n’ai fait qu’appliquer ses savants conseils [retrouvez sur notre blog les conseils d’Anaïs Bon pour optimiser votre présence sur les réseaux sociaux en fonction de votre type d’ouvrage, livre spécialisé ou livre de fiction].
Je pense n’être qu’à 30 % de ce qui devrait être mis en place pour être performante sur les réseaux. Il me reste beaucoup à faire. Je m’attelle pour le moment à une bonne visibilité et à créer un réseau ciblé. Pour ce qui est de la notoriété et de l’efficacité, j’ai encore énormément à apprendre…

Le monde de l’auto-édition est incroyablement vaste et bienveillant. Les personnalités, les styles, les formats et les supports aussi riches que variés. Plonger dans cet univers a été pour moi une formidable découverte qui m’a beaucoup apporté. J’entretiens des relations très étroites avec certains d’entre eux. Et si elles demeurent parfois virtuelles, j’ai la chance de rencontrer physiquement certains lors de diverses manifestations où les échanges sont d’une valeur infinie. Certains sont même devenus des amis. J’ai d’ailleurs des projets concrets en cours comme un roman à quatre mains, une tournée promotionnelle ou encore des rassemblements d’auteurs (les marchés de l’auto-édition).
Le principe de base (créé par Fateah Issaad alias Fat écritures) est simple : un marché au cœur d’une ville et un bar à proximité qui accepte d’accueillir des auteurs afin que le public les rencontre. Le premier a été créé à Maisons-Alfort, puis d’autres ont suivi un peu partout en France. Le concept peut se décliner à l’infini (en version apéro ou thé…). C’est juste une manière pour les auteurs indépendants d’aller à la rencontre de lecteurs et de se faire connaître.
Chacun peut être à l’initiative d’un évènement dans sa région, à lui de trouver des auteurs partenaires pour que cette rencontre soit un succès. Pour plus d’informations, je vous invite à vous rendre sur la page Facebook intitulée Les marchés de l’Auto Edition. Des affiches vierges à compléter sont à disposition afin de promouvoir votre évènement.
Avez-vous des conseils à partager pour les auteurs auto-édités ?
Osez !
Et communiquez ! Ne restez pas isolé dans votre coin à vous demander si ce que vous écrivez vaut le coup ou non. Contactez d’autres auteurs, échangez, demandez des conseils, et, pour ceux qui n’ont pas encore franchi le cap, publiez !
Et n’hésitez pas à vous inscrire aux ateliers organisés par BoD, c’est une mine d’or…
Les ateliers de l’auto-édition
Quel est le principe ? C’est une journée d’échanges, de partages et de conseils entre professionnels et auteurs indépendants, dédiée à tous les auteurs et passionnés d’écriture. Deux axes principaux sont abordés lors d’un atelier : la préparation de la publication et la promotion d’un ouvrage.
Les ateliers se déplacent partout en France et seront à Nantes en octobre 2017 et à Strasbourg en novembre 2017.
Plus d’informations sur les prochains ateliers et les modalités d’inscription.
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