C’est toujours compliqué de présenter son propre livre, on ne sait pas par où commencer, il faut trier ce qui est pertinent ou ce qui l’est moins… Mais je vais essayer !
Eden, la fin d’un monde est une vision remaniée de ce que pourrait être la fin du monde tel qu’on le connaît. Je suis parti du principe que si l’humanité avait transmis, de génération en génération, des légendes, des contes parlant de peuples mythiques, c’est que, quelque part, ils avaient un jour existé. Il devait y avoir un fond de vérité. J’ai cherché à réécrire cette « vérité », d’une façon qui me faisait rêver. J’ai voulu donner vie à ce peuple magique, chargé d’une mission millénaire : protéger l’humanité. Mais un jour, le Destin de celle-ci bascule. Après avoir échoué à remettre les Hommes sur le chemin de l’Équilibre, le peuple magique doit participer à sa chute.
Grâce à Eden, vous pouvez découvrir cette vision de l’apocalypse. Grâce à mon blog, je réécris l’histoire secrète de l’humanité et de ce peuple mystique.
Comment avez-vous décidé d’écrire ? Et plus spécifiquement de la science-fiction ?
Je ne sais pas si j’ai « décidé » d’écrire. Ce choix s’est fait naturellement. J’avais toujours voulu dessiner pour laisser s’exprimer mon imagination. Mais j’ai vite vu que ça ne marcherait pas… Et un jour, je suis tombé sur le livre La Cavale irlandaise de Walter Macken. Un petit roman pour jeunes ados, qui m’a fait découvrir qu’à travers les mots on pouvait distiller des émotions, des idées, des rêves.
J’ai donc commencé à écrire à ce moment-là. Ne pouvant pas me résigner à ne pas croire en la magie et en ces êtres mystiques, et passionné d’histoire, j’ai commencé à noter mes idées, qui se sont peu à peu structurées. J’ai mis environ 10 ans à créer cet univers, qui continue à se développe chaque jour.
Ce que j’écris s’apparente plus à du fantastique mêlé de fantasy qu’à de la science-fiction, même si je compte en écrire à travers une suite de mini-romans se déroulant des milliers d’années après les évènements d’Eden.
Antoine Delouhans
est auteur de fantasy, en parallèle de son activité professionnelle. Depuis toujours passionné par les légendes qui jalonnent l’histoire de l’humanité, il a pendant plus de 15 ans noté, recherché, rédigé ce qui maintenant devient un univers à part entière, introduit dans son roman Eden.
Rôliste à ses heures, il a entretenu son imaginaire depuis son plus jeune âge et ne cesse de vouloir voir le monde à travers des lunettes merveilleuses.
Retrouvez son actualité sur son blog et sur sa page Facebook.
L’auto-édition a cet avantage de permettre d’écrire et de publier ce que l’on veut.
Lorsque j’ai eu fini d’écrire Eden, j’ai présenté mon manuscrit à une éditrice de chez Gallimard à la retraite. Elle continuait à être relectrice pour eux, depuis sa maison familiale. Elle a pris le temps de le lire, de me conseiller pour d’éventuelles corrections-modifications, et lorsque nous nous sommes revus pour en parler, elle m’a elle-même poussé vers l’auto-édition, sans la nommer. Elle m’a avoué que l’édition française était dirigée par des commerciaux, avides de trouver l’auteur « bancable », plutôt que de laisser émerger de nouveaux artistes. Elle m’a donc encouragé à continuer. Mon rêve méritait d’être partagé.
À cela s’est ajouté le fait que je travaillais à l’époque auprès d’adolescents, qui m’ont vu écrire sur mon cahier noir. Et beaucoup d’entre eux m’ont pressé de pouvoir le lire. J’ai donc passé le cap, et me suis lancé, d’abord dans l’édition à compte participatif, puis, depuis janvier, dans l’auto-édition pure, grâce à BoD.
Nous recevons beaucoup de demandes d’exemplaires de presse pour votre titre. Avez-vous une stratégie marketing ? Pourriez-vous nous la décrire ?
D’abord, la couverture est un élément essentiel du livre. C’est l’enrobage qui donne, ou non, envie d’en savoir plus. J’ai la chance d’avoir à la maison une épouse dont le talent ne cesse de m’émerveiller et qui a créé ce magnifique « produit » : illustrations et mise en page.
Ensuite, le marketing est compliqué dans l’auto-édition, d’autant que nous avons tous une vie à côté, professionnelle, personnelle, qui fait que nous ne pouvons pas sillonner les routes et les salons comme bon nous semble. À cela s’ajoute le fait que le coût d’une campagne de communication papier, mailing… est beaucoup trop important, du moins pour moi. J’ai donc pris la décision de passer au maximum par les réseaux sociaux. J’ai augmenté ma visibilité en créant et nourrissant un blog sur lequel on peut découvrir des nouvelles inédites, des extraits, des news sur l’avancement de mes projets. J’ai rejoint des communautés de bloggeurs qui se partagent donc les articles à mesure de leur parution.
Et surtout, Twitter, qui m’a réellement surpris pour sa réactivité et sa suractivité dans le milieu littéraire. J’y ai rencontré des bloggeurs/euses, des lecteurs/trices et en y passant un peu de temps chaque jour, à répondre, à partager, à aimer les publications des uns et des autres, un réseau se forme. Cela met du temps, mais si l’on ne se décourage pas, ça prend ! Je ne vais pas tarder à atteindre les 200 followers sur ce réseau, certes, cela ne veut pas dire 200 ventes, mais le but est de faire parler de mon roman, de mon actualité d’auteur.
J’ai également découvert le site Simplement.pro qui met en relation auteurs/éditeurs et chroniqueurs/euses, à travers des demandes de service presse (SP), et grâce au service de presse chez BoD, ils peuvent recevoir un exemplaire papier pour ensuite parler de nous.
Vous étiez présent au Salon du livre de Paris en mars 2017, qu’avez-vous retenu de cette expérience ?
J’ai été très heureux d’y participer et de pouvoir rencontrer la charmante équipe de BoD, ainsi que d’autres auteurs avec lesquels nous avons pu partager autour de nos univers.
J’en retiens quelques contacts avec de possibles futurs lecteurs et j’attends de voir l’année prochaine ce que cela donnera si, d’ici là, mon réseau se fournit encore et me permet de rencontrer mes lecteurs sur ce lieu mythique de la littérature.
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